Star Wars, une saga, une philosophie, une religion pour certains, mais surtout un mastodonte marketing. Si aujourd’hui Star Wars est une des franchises les plus rentables de l’histoire, elle le doit à des produits dérivés qui se vendent bien, peut-être trop bien.

Il semblerait à la vue du chiffre d’affaires de 2.5 milliards d’euros produit en moyenne par la licence Star Wars chaque année, que nous ayons tous perdu le contrôle. Star Wars est un outil déclencheur d’achat pour nombre de marques. A titre d’exemple Hasbro, détenteur du Monopoly, a obtenu grâce à ses produits sous la licence Star Wars VII, un revenu de 400 millions d’euros.

Certains hérudits soupçonnent mêmes que certains protagonistes mythiques de Star Wars ne soient en réalité que des outils servant à satisfaire quelques comptes en banque déjà bien garnis. Le Droïde BB-8 et le sabre violet de Mace Windu, seraient ils membres à part entière de ce complot ? Si cela s’avère réel, nous verrons alors d’un nouvel œil les Ewoks et verront dans la flamme de leurs petits yeux vicieux, l’incarnation d’un outil diabolique servant à assouvir la terrible machine capitaliste.
La société de consommation se serait elle travestit à travers l’une des œuvres les plus populaires de notre monde ? Nous aurait-elle manipulé depuis toujours sans que nous nous en soyons rendu compte, trop déconcentrés par Yoda nous expliquant la vraie nature de la force ?

Si l’on y regarde de plus près Star Wars n’a en effet pas attendu l’arrivée de Disney pour créer des protagonistes ayant pour seul but de de faire vendre des produits dérivés. Cette pratique plus ou moins louable, remonte à la production du premier Star Wars en 1977. En effet, La Fox, à cette époque ne croyait pas en ce western de l’espace, Georges Lucas, pour convaincre les producteurs, à sacrifier une grande partie de son salaire afin que la Fox minimise les risques. Cependant, étant aussi un homme d’affaire, et passionné de collection il sait que l’univers Star Wars prête à la création de nombreux produits dérivé. Il négocie donc habilement dans son contrat une clause stipulant qu’il obtiendra le droit de la licence sur les prochains films et sur tous les produits dérivés. Cette clause serait alors l’explication de notre problème.

Bien que les produits dérivés aient toujours fais partis de Star Wars, ils étaient présentés de manière plus ou moins subtiles jusqu’à présent. Mais il semblerait que toute cette histoire de cow-boys dans l’espace et de grenouille verte ne soit devenue qu’une triste supercherie depuis que le puissant et terrible seigneur sith, Disneystudious, génie du produit dérivé a pris le contrôle du faucon millenium pour la bagatelle de 4.05 milliards de dollars. Quoi qu’on ressente derrière cette nouvelle trilogie, on ne peut que ressentir plus ou moins consciemment la présence d’être vivants de plus en plus étranges dans la série, nous aurons une pensée pour l’avare petit homme à lunette du Casino et une pensée pleine d’émotions pour cet « hamster de l’espace » qui a perdu sa chère et tendre mère partis dans l’estomac de Chewie. Évidemment, ces personnages nous font rire mais au fond nous savons qu’ils cachent une sombre vérité, celle du rayon jouet de Leclerc.

Alors voilà, que Disney soit le nouveau propriétaire de la saga est une chose mais son emprise ne devrait pas se ressentir autant sur une saga aussi culte que Star Wars qui a fait rêver plusieurs générations à travers le monde quelque soient les origines. Il est donc important de prouver à Disney que Star Wars n’est pas juste un apport de plus dans leur chiffre d’affaires, au risque de voir le feu de la saga s’étouffer à vitesse lumière.

Oscar

 

 

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