Synopsis :

L’histoire des Hoover. Le père, Richard, tente désespérément de vendre son « Parcours vers le succès en 9 étapes ». La mère, Sheryl, tente de dissimuler les travers de son frère, spécialiste suicidaire de Proust fraîchement sorti de l’hôpital après avoir été congédié par son amant.
Les enfants Hoover ne sont pas non plus dépourvus de rêves improbables : la fille de 7 ans, Olive, se rêve en reine de beauté, tandis que son frère Dwayne a fait vœu de silence jusqu’à son entrée à l’Air Force Academy.
Quand Olive décroche une invitation à concourir pour le titre très sélectif de Little Miss Sunshine en Californie, toute la famille décide de faire corps derrière elle. Les voilà donc entassés dans leur break Volkswagen rouillé : ils mettent le cap vers l’Ouest et entament un voyage tragi-comique de trois jours qui les mettra aux prises avec des événements inattendus…

L’avis d’EN :

Little Miss Sunshine est tout d’abord étonnant sur le plan statistique : le film a engendré 100 millions de dollars de bénéfices, couvrant très largement son budget initial de 8 millions. Un profit spectaculaire qui témoigne du succès de ce film sorti en 2006. Cette réussite s’explique sans doute par la qualité et la finesse de la narration (le film a d’ailleurs reçu l’Oscar du meilleur scénario original). Naviguant entre le comique et le tragique, le film entraine avec une facilité déconcertante le spectateur dans le road-trip infernal entrepris par la famille Hoover. Tous les personnages ont une situation propre à gérer au sein d’un grand bordel plus global. Difficile de ne pas se prendre d’empathie pour nos protagonistes. Le fond est également maitrisé et le film soulève beaucoup de questions, en particulier sur l’aspect esthétique qui prime (trop) souvent sur le reste. Bref, Little Miss Sunshine est une véritable pépite qu’il convient de (re)découvrir.

 

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