Synopsis :

Cinq lycéens qui ne se connaissent pas se retrouvent ensemble en retenue un samedi matin. Sous la surveillance de leur proviseur, ils ont huit heures pour rédiger la dissertation suivante : Qui pensez-vous être ? Cette journée entière passée à la bibliothèque sera pour eux l’occasion d’apprendre à se connaitre et de dépasser leur à priori qu’ils peuvent avoir sur les autres. Les cinq élèves ont en effet des profils très variés : Brian l’élève modèle, Andy l’athlète, Claire la fille à papa, Bender le rebelle et Alisson la détraquée.

L’avis d’EN :

The Breakfast Club est l’un des teen movies américains les plus connus des années 1980. Même si on peut lui reprocher aujourd’hui quelques lourdeurs dans les dialogues ou bien les personnages eux-mêmes, il n’en reste pas moins un film intéressant à voir, que l’on soit adolescent ou plus vieux.

La recette de Hughes est simple : une comédie accessible à tous mais au message fort et clair, comme tout bon teen movie. Il évoque des thèmes d’ados : la sexualité, les parents, la pression pour les études supérieures, le regard des autres et le jugement que l’on a de soi etc

Plusieurs éléments du film l’ont rendu culte, notamment la musique de Simple Minds, Don’t you (Forget about me), et la dissertation remise au proviseur, qui signe la morale du film.

Le film est un huit clos, une mise en scène de l’ennui comme pourraient dire certains. Mais ce choix dans la réalisation offre une certaine tension, que ce soit par le cadre fermé donc, qui ne se déroule que dans trois pièces du lycée, ou via l’alternance de scènes de silences et de scènes de grands débats entre nos protagonistes.

S’il y avait des tensions et des conflits au départ, plus ou moins forts entre les personnages, c’est parce que chacun était encore ancré sur ses préjugés qu’il avait des autres. En découvrant, via leurs conversations, que ces jeunes ont des problèmes similaires, ils découvrent que ces statuts sociaux ne sont que des masques, et qu’ils sont eux-mêmes prisonniers du cliché qu’ils renvoient. Ces élèves très « clichés » que l’on pouvait voir au début du film sont peu à peu humanisés, car c’est ce que John Hughes critiquait et souhaitait montrer. Des profils attachants, auxquels chacun peut s’identifier.

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